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Durant l’Euro Attractions Show qui s’est déroulé à l’Olympia Exhibition Center de Londres la semaine dernière, nous avons eu l’opportunité de rencontrer John Wood, président et président directeur général de Sally Corporation.
Basé à Jacksonville (Floride, Etats-Unis), Sally Corporation est spécialisé depuis 1977 dans la création et la production de dark rides (classiques, interactifs, lumière noire) et d’animatroniques (humains réalistes, animaux et autres créatures) pour les parcs d’attractions mais également pour les musées internationaux les expositions, les restaurants, les boutiques et autres lieux qualifiés de « ludo-éducatifs ». Les attractions de Sally ont reçu un nombre important de distinctions de la part d’associations actives dans l’industrie (notamment l’IAAPA) et d’associations de passionnés de parcs de loisirs.
En Europe, Sally Corporation est reconnue pour ses dark rides interactifs « Challenge of Tutankhamon » à Walibi Belgium (Belgique), « El Laberinto del Minotauro » à Terra Mitica (Espagne), « Laser Raiders » à Legoland Windsor (Royaume-Uni) et « La Aventura de Scooby-Doo » à Parque Warner Madrid (Espagne). Dans le reste du monde, ils ont également fourni des attractions et animatroniques pour les plus grands groupes dont Merlin Entertainments, Cedar Fair, Six Flags, Happy Valley Amusement Parks (OCT) ou encore Herschend Family Entertainment.
Sur le salon, Sally présentait deux maquettes : l’une de « Challenge of Tutankhamon « et l’autre de « Forbidden Island », un nouveau concept de dark ride interactif sur un thème jungle-préhistoire. Ils avaient également apporté avec eux l’animatronique d’un directeur de cinéma invitant les visiteurs à s’arrêter sur le stand pour y découvrir les produits et services de la société.
NewsParcs: Pouvez-vous nous parler des points forts de Sally Corporation en 2011 ?
John Wood: 2011 a été une année très fun ! Nous avons réalisé de nombreuses attractions et avons travaillé à nouveau avec d’anciens clients comme Merlin Entertainements, et sa division Legoland. Pour eux, nous avons construit les troisième et quatrième dark rides interactifs « Lost Kingdom Adventure » pour leurs futurs parcs en Floride et en Malaisie. C’est toujours bien de retravailler sur des projets comme ceux-là !
NP: Est-ce que ces deux dark rides seront les mêmes que les précédents ?
JW: Nous avons augmenté la capacité horaire vu sa popularité à Legoland Windsor et à Legoland California. Celui qui ouvrira dans quelques jours en Floride accueillera 1000 personnes par heure, ce qui est un débit important ! Les exigences sont les mêmes pour la Malaisie, car ils s’attendent aux mêmes niveaux de fréquentation. Nous enverrons les éléments de cette attractions à partir de janvier prochain.
NP: Quels sont les autres projets en cours ou réalisés en 2011 ?
JW : Le mois prochain, nous installons une attraction que nous avons inventée et baptisée « Scream in the Dark » (en français : Crier dans l’Ombre »). C’est une maison hantée interactive avec un environnement très sombre et le thème d’un cirque habité par des clowns terrifiants. Le principe sera le suivant : plus fort vous criez dans l’attraction, plus de points bonus vous obtenez quand vous touchez les cibles, et donc un score élevé en fin de parcours. Cela va être très fun, et elle sera installée dans un Mall à Pattaya Beach en Thaïlande où se trouve déjà un Ripley’s Believe it or not!, un musée de cire, un labyrinthe de miroirs et autres attractions. Tout comme à San Antonio ou Gatlinburg, le Mall a de nombreuses attractions à proposer à ses visiteurs qui peuvent les combiner sur un seul ticket. Ils peuvent même faire un choix et ne prendre un forfait que pour un nombre limité d’attractions. C’est un moyen très efficace de promouvoir une destination, et cela fonctionne très bien à Pattaya Beach, qui est la meilleure franchise pour Ripley’s également. On est vraiment très heureux de cette localisation !
Pendant ce temps, nous avons créé pour Teddy Bear World à Hawai ainsi que pour leur musée Teddy Bear à Juju Island en Corée, un spectacle musical d’ours animatroniques imitant un concert d’Elvis. C’était vraiment fun à faire ! Vous savez… ce sont des projets assez différents pour nous, mais on a utilisé des fibres optiques, un rideau automatique, des éclairages et des effets spéciaux, et on a vraiment adoré travailler sur ces personnages !
NP : Vous avez également quelques projets d’animatroniques humains n’est-ce pas ?
JW : Oui ! Nous avons par exemple travaillé avec quelques groupes Hindous en Indes afin de créer des personnages pour leurs temples. C’était très difficile car ce sont des personnages adorés par les gens que nous avons dû répliquer. C’est un peu comme un musée de cire, mais en construisant des animatroniques ! L’un des temples nous a demandé de concevoir un même personnage mais cette fois-ci avec des musiciens, c’est toujours bien d’avoir un client régulier ! Pour un musée gouvernemental en Turquie, nous créons actuellement l’animatronique de Mustafa Kemal Atatürk, l’homme qui est le fondateur de la modernisation du pays après la première guerre mondiale. C’est un challenge car c’est un personnage très important, et c’est un bon moyen de nous introduire dans ce pays ! C’est lors de ce salon en Europe que nous avons rencontré des clients turques dans le passé, on a fourni quelques animatroniques pirates pour des cinémas à effets spéciaux, ce qui est toujours un moyen efficace pour ces attractions de générer plus de fréquentation. Nous travaillons également à la création de personnages pour un musée au Guatemala sur le thème des légendes de ce pays… ce qui nous demande beaucoup de recherche ! C’est un nouveau moyen de vendre nos animatroniques, une utilisation pour les musées.
NP : Avez-vous déjà des projets pour 2012 dont vous pouvez parler ?
JW : Nous avons un très gros projet pour lequel je ne peut rien dire pour le moment malheureusement… mais ce sera vraiment un blockbuster ! Il s’agira d’un dark ride interactif avec l’implication d’une importante propriété intellectuelle, dans un parc important, et une localisation idéale. Nous pensons qu’il s’agira d’un numéro 1 dans l’industrie, on travaille dessus depuis quelques temps… C’est actuellement prévu pour noël 2012.
Nous réalisons également quelques attractions en Inde, pour un nouveau parc là-bas. On a beaucoup à faire, et en tant que constructeur, 2012 devrait être une année record pour nous !
NP: Avez-vous également des projets en cours sur le marché chinois ?
JW : Nous avons construit notre premier dark ride interactif en Chine il y a 12 ans déjà. On en a fait 3 ou 4 là-bas, des petits avec un style cartoon et des véhicules de 2 passagers… Nous espérons en faire plus ! Nous avons de bonnes relations là-bas avec OCT qui est un important développeur de parcs dans le pays. Nous avons également un excellent agent qui travaille avec nous, et on pourrait être impliqués dans pas mal d’opportunités pour lesquelles nous nous étions placés. On verra si celles-ci se réalisent !
NP: Présentez-vous des innovations aux visiteurs de l’EAS ?
JW : Je ne suis pas ce genre de sociétés qui recherche toujours à créer une innovation. Je crois en les dark rides et en les attractions traditionnelles familiales, parce que la plus grande part de ce que nous faisons est de créer du sur-mesure pour nos clients. Notre réputation de fournir une attraction de qualité, avec une maintenance minimale et une grande popularité pour les familles est très forte ! Si quelqu’un veut un dark ride, il a deux choix. Le premier est d’aller chez une société qui va tenter de rassembler différentes équipes/sociétés ensemble… la seconde est de venir chez nous ! Nous fournissons une solution complète à un prix équitable. Donc nous sommes surtout à l’EAS pour rencontrer nos vieux amis, car on a déjà beaucoup travaillé en Europe, y compris pour nos attractions les plus importantes comme Challenge of Tutankhamon en Belgique.
NP : Comment se déroule la préparation de l’IAAPA Trade Expo à Orlando ?
JW : Nous invitons les visiteurs à venir nous voir sur le stand n°2254, nous aurons une présentation de Lost Kingdom Adventure et on fera la promotion de notre nouveau « Power Blast X », un concept de dark ride utilisant des interactivités avec des jeux vidéos sur le circuit, pas sur l’ensemble de celui-ci, mais de temps en temps au fil du parcours.
NP: Et pouvez-vous intégrer ce système d’interactivité au sein de vos concepts de dark rides existants ?
JW: Oui, absolument ! Nous pouvons prendre une scène classique et la transformer en une scène type jeu vidéo en 3D. Mais c’est important que vous sachiez qu’il ne s’agira pas d’une expérience vidéo, car on ne veut pas concurrencer les jeux vidéos, on ne pourrait pas ! L’idée est d’intégrer des écrans vidéo dans une attraction familiale classique et dans un environnement immersif. Quand vous rencontrez un écran, vous ouvrez la possibilité à deux moyens d’interaction : vous pouvez tirer sur l’écran et l’écran peut réagir en renvoyant une réponse. Avec ce système, la cible que vous visez devient plus large et créé une réaction plus importante… c’est une toute nouvelle dimension !
NP: Merci beaucoup pour vos réponses !
Propos recueillis par François Mayné le 27 septembre 2011
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