Mise à jour : 30/05/11 - 13h05 Publié par François Mayné le 6 février 2011, Projet.

Le 24 novembre dernier, Euro Disney SCA et le groupe Pierre & Vacances Center Parcs annonçaient officiellement le lancement du gigantesque projet des « Villages Nature du Val d’Europe », une future destination touristique fondée sur la quête de l’harmonie entre l’homme et la nature.

Ce mardi soir, les membres du Club Actionnaires d’Euro Disney SCA avaient été conviés à une présentation du projet par Dominique Cocquet , Directeur Général Adjoint, Conseil et Dév eloppement Projets Stratégiques et Directeur Général des Villages Nature. NewsParcs y était !

Premier constat, Dominique Cocquet a une parfaite maîtrise du sujet et en parle avec une vraie passion ! Et pour cause : l’idée des Villages Nature a germé il y a une dizaine d’années au moment où Jay Rasulo était encore PDG d’Euro Disney SCA et alors que les Walt Disney Studios étaient en construction. Dominique Cocquet était à ce moment là directeur de l’immobilier et montait un projet au Val d’Europe avec Gérard Brémond - le président de Pierre & Vacances -, l’actuel Adagio City Val d’Europe.

Des discussions en interne mettaient en avant le fait que si la destination Disneyland Paris possédait beaucoup d’atouts en terme de divertissements, il fallait se mettre à l’évidence qu’il s’agissait avant tout d’une destination très « intense émotionnellement » et « fatigante », peut être un peu loin du concept des vacances relaxantes… L’idée était donc de compléter Disneyland Paris par quelque chose en plus où les visiteurs pourraient passer quelques jours pour se détendre. Et avec les 200 hectares de terrains boisés situés au sud de l’autoroute A4 (là où est implanté le Ranch Davy Crockett ), il y avait peut être un projet à faire de ce côté là pour apporter cette dimension « détente » à l’ensemble. C’était une vision de très long terme, mais la graine avait été plantée.

A la même époque, Pierre & Vacances était occupé au rachat de Center Parcs, un concept de destination de vacances inventé par les hollandais en 1968, et qui a fait ses preuves. D’ailleurs, Dominique Cocquet précise que la fin du 20ième siècle a été marqué par l’avènement de 3 enseignes : les parcs Disney, Club Med et Center Parcs…

« J’ai toujours pensé que des sociétés d’envergure mondiale comme la nôtre se devaient d’avoir une attitude vis à vis des défis de notre temps, en particulier ceux de l’écologie. Car le tourisme est une activité qui est, par nature, consommatrice. Et l’industrie touristique ne peut pas se désintéresser de ces questions. En même temps, le métier de Disney est « d’enchanter les gens », ce qui n’est pas compatible avec trop de restrictions… Il fallait donc trouver une attitude éco-responsable tout en continuant à véhiculer des émotions fortes pour nos visiteurs ». Comment mobiliser l’héritage de Disney pour entrer dans le 21ième siècle et aborder les nouveaux défis du tourisme responsable dans lequel l’environnement et la nature aurait un rôle prépondérant ? C’est en gros la question qui s’est posée à ce moment là.

Le projet est donc né à un moment où « la vague verte n’était pas aussi haute que maintenant », car on en parlait pas autant qu’aujourd’hui et le sujet n’était pas encore un enjeu de société…

En 2003 , une étape importante a été franchie avec la création d’une société détenue à 50 / 50 par Euro Disney SCA et Pierre & Vacances, pour financer des études et de la recherche et développement sur le projet. Dominique Cocquet ajoute que « Deux leaders européens et mondiaux qui s’unissent pour écrire une nouvelle page dans lequel le développement durable et l’environnement auraient une place importante, c’est un acte important et fondateur de ce projet ».

Ce travail s’est finalisé au printemps 2010 , quelques mois avant la signature de l’accord cadre avec l’Etat, avenant à la Convention de 1987 et qui prolonge les droits d’Euro Disney SCA jusqu’en 2037 tout en étendant la surface de 1943 à 2230 hectares , en particulier grâce au projet des Villages Nature qui est donc passé du stade « étude » au stade « opérationnel ».

Une équipe a été constituée avec énormément de compétences réparties entre les deux sociétés. L’aménagement foncier étant par exemple délégués à Francis Borezée (actuel Vice-président Développement Immobilier et Touristique d’Euro Disney SCA) et la partie construction et vente immobilière à Pierre & Vacances, dont c’est le métier principal.

Courant 2005, une importante étude de marché menée en Europe a démontré l’intérêt des consommateurs pour un amalgame de vacances dans lequel il y a un rapport assez simple avec la nature et un « besoin de reconnections » familial ou amical, qui fait que les gens sont à la recherche de faire « un break » dans leur vie quotidienne. Une tendance qui se confirme dans toutes les couches de la population. Une demande que les Center Parcs ont parfaitement intégrés ces dernières années.

Sur le plan immobilier, ce projet ne sera pas financé comme le sont les parcs à thèmes. Le modèle sera celui que Pierre & Vacances utilise depuis près de 40 ans dans lequel les actifs immobiliers sont cédés à des tiers (ou à des particuliers lorsqu’il s’agit de logements) ; qui sont acquis à titre individuel (avec incitations fiscales à la clé) et reloués ensuite à la société d’exploitation. Les équipements seront cédés eux à des investisseurs institutionnels. Un montage financier qui permettra à Euro Disney SCA de se diversifier tout en conservant ses capacités à investir dans son cœur d’activités : les parcs à thèmes.

Le principe des Villages Nature repose sur 3 points principaux :
- il s’agira d’une destination de villégiature à part entière, et non pas d’un troisième parc à thèmes. C’est un endroit où les visiteurs resteront plusieurs jours (une moyenne de 4 jours de présence contre 2,5 pour les parcs) similaire à un Center Parcs ;
- il ne s’agira pas d’une zone de « nature sauvage » mais bien d’un endroit présentant le fruit de la relation et de la coopération entre l’homme et la nature , dans le passé, le présent et le futur. Avec de nombreuses métaphores notamment autour des jardins ;
- Disney souligne qu’il s’agira pour lui d’un engagement fort sur les questions du qdéveloppement durable, une promesse qui sera crédible et très réfléchie, et non pas d’un simple « marketing de la vague verte ».

Plan de situation

Le terrain qui a été dédié à l’installation des Villages Nature se situe au sud de l’autoroute A4, entre la route départementale D231 (qui relie Lagny à Provins) et la route D96 (qui relie Villeneuve-le-Comte à Coutevroult). Il est entouré par de larges zones boisées, notamment la Forêt régionale de Ferrière, et la Forêt Domaniale de Crécy.


Le master-plan présenté actuellement pour illustrer le projet est qualifié par Dominique Cocquet « d’assez vieux » car il a été réalisé en 2003. L’idée était de développer plusieurs villages autour des thèmes de la forêt, de l’eau et de la terre, le côté forestier étant plutôt du côté ouest et au sud (avec le Ranch Davy Crockett). En accord avec l’État, la partie située à l’est ne sera construite qu’une fois que l’ouest aura été suffisamment développé, le tout conditionné au succès ou non de la destination.


On verra un peu plus bas les détails de la phase 1.

Un projet tourné vers l’engagement environnemental

Pour démontrer la crédibilité et le sérieux des Villages Nature, le groupe s’est adjoint dès 2003 les services de l’ONG BioRegional Development , une association environnementale britannique qui a participé à la construction du quartier écologique BedZED dans la banlieue sud de Londres. En collaboration avec le WWF , ils ont créé une structure commune baptisée One Planet Living qui a pour but de réduire au maximum l’empreinte écologique de l’homme sur la planète, sur base de 10 critères (zéro carbone, zéro déchets, transports durables, matériaux locaux et durables, alimentation locale et durable, eau durable, habitats naturels et vie sauvage, culture et héritage, partenariats locaux et commerce équitable, qualité de vie et bien-être)

Le tout étant de savoir comment instaurer ce plan d’action durable (P.A.D.) à l’échelle d’une destination touristique telle que Villages Nature. Pour se les « imposer, » les critères ont été inscrits dans l’avenant de la Convention et un comité de suivi sera mis en place pour vérifier si les engagements pris seront respectés. « A priori, on est convaincus qu’on va respecter ces critères, mais qu’on va aussi les dépasser ! » précise Dominique Cocquet.

Le génie du lieu

Le projet va profiter d’un atout naturel incroyable. A 1800 mètres de profondeur se trouve le dogger du bassin est-parisien, une formation géologique perméable renfermant une nappe d'eau souterraine dont la température oscille entre 55° (à Paris) et 90° (à Châteauroux) . Cette géothermie profonde , déjà exploitée dans l’est francilien (à Meaux ou à Chelles par exemple), possède de nombreux atouts face aux énergies fossiles et bénéficie des dernières avancées technologies qui la rende de plus en plus performante. Elle permettra au site des Villages Nature d’utiliser de l’eau chaude (non pas directement, mais par échanges thermiques) avec aucune émission de carbone ! « Cette géothermie profonde appartient au lieu, et elle donnera plus d’authenticité à ce projet car elle montre comment on peut exploiter une ressource locale de manière intelligente. »

Le cœur du projet : la Phase 1

Concrètement donc, la première phase des Villages Nature ne prévoit la construction que de la partie ouest du terrain, une zone de 300 hectares dont le master-plan a également évolué comme on peut le voir ci-dessous.


Il n’est pas prévu de modifier le Ranch Davy Crockett (en haut à droite, sur 50 hectares) dans les 15 prochaines années, et la rénovation des bungalows va se poursuivre. Son accès sera néanmoins déplacé de la sortie 13 à la sortie 14 via une nouvelle voie intégrée à l’échangeur autoroutier qui permet déjà l’accès aux parcs et aux autres hôtels. Une nouvelle zone d’accueil sera construite à l’est, plus proche des bungalows et du village que celle qui existe aujourd’hui. Il est d’ailleurs intéressant de noter que ce nouvel accès était planifié depuis 1987 car il était prévu de tripler la capacité de l’hôtel. Il est donc important de noter que le Ranch Davy Crockett ne fera pas partie des Villages Nature, même si il est prévu de donner l’accès au domaine aux résidents des bungalows.

Sur les 250 hectares de terrain restant, une première phase de travaux sera réalisée sur 175 hectares . Euro Disney SCA et Pierre & Vacances y projettent l’aménagement d’environs 1730 unités de logements (le double d’un Center Parcs classique), des équipements récréatifs et d’animations qui seront tous autour du thème de la relation entre l’homme et la nature, le premier d’entre eux lié à la géothermie, étant le parc aquatique couvert mais aussi un lagon extérieur chauffé toute l’année de manière naturelle !

L’accès aux Villages Nature se fera par la sortie 13. Près de 1600 mètres de voie seront construites pour mener les visiteurs vers des parkings (le domaine étant piétonnier) et la place d’accueil. Au nord du lac sera construit le village lacustre nord , une série de cottages construits en hauteur sur 2 à 3 étages, avec la présence de commerces le long des rives. Il s’agira du village central , le plus animé et le plus proche des commodités principales du domaine, avec en tête le parc aquatique, mais aussi un complexe sportif et un forum.

Au sud se trouvera le village lacustre sud, avec des cottages dispersés autour de l’extension du lac, une zone qui sera plus calme. A l’est enfin, on trouvera les cottages forestiers. Le dimensionnement des lacs a été conçu pour ne pas avoir à pomper de l’eau dans la nappe phréatique. « On a calibré la superficie des lacs, qui fait 14,5 hectares, de telle sorte que l’on puisse récupérer les eaux pluviales, les stocker, et les redistribuer, et ne pas avoir de perte hydraulique »


Cette première phase devrait coûter la bagatelle de 700 millions d’euros , avec moins de 10% d’occupation des sols et une création de 1600 emplois directs .

Des synergies avec Disneyland Paris

S’il ne s’agira pas d’un troisième parc, mais bien d’une nouvelle destination de vacances, des synergies avec Disneyland Paris sont prévues.

Tout d’abord au niveau de l’accessibilité du site , qui bénéficiera à ses débuts de navettes en bus gérées par TransDev qui exploite déjà les lignes gratuites vers les hôtels du Val de France notamment. A long terme, il est possible de voir arriver un transport en site propre qui relierait la gare de Marne-la-Vallée Chessy aux Villages Nature, en passant par le centre du Val d’Europe.

Si le marketing et la distribution des Villages Nature seront distincts de ceux de Disneyland Paris, des offres pour passer une journée dans les parcs seront tout de même proposés aux clients des cottages.

L’aspect créatif

« Le but était de présenter la quête de l’harmonie entre l’homme et la nature, sans faire quelque chose de trop intellectuel » présente Dominique Cocquet. « Nous voulions apporter une vraie expérience visuelle et sensorielle, un apport majeur que Disney pouvait faire à cette création. On va raconter quelque chose de cohérent, pour que tous le monde puisse comprendre l’histoire que nous allons raconter. »

Disney va matérialiser cette histoire en travaillant principalement sur « la métaphore des jardins » mais également sur la source géothermique, qui sera icônisée au centre du lac principal des Villages, et présentée aux visiteurs comme « la source chaude ». Des cheminements / promenades seront également créés comme des expériences, à parcourir à pieds ou à vélos, et où les visiteurs partiront à la découverte de la nature bien entendu, et même de l’art et de la culture !

Le choix de l’architecture

Un grand dilemme pour le groupe a été de se décider sur la vision architecturale qu’il fallait donner à l’ensemble des installations. Deux idées émergeaient : une vision « nostalgique » (les fermes du 18ième siècle, etc) mais peu novatrice, et une vision « contemporaine » proche des tendances actuelles dans les grandes villes, et qui ne dépaysent pas vraiment… Il a donc été décidé de se baser sur une expression somme toute assez simple, mais qui a du sens « les courbes représentent la nature, et les angles représentent l’homme ».

Disney a finalement décidé de s’inspirer d’un mouvement stylistique apparu entre la fin du 19ième et le début du 20ième siècle, des styles tels que l’art nouveau , l’Arts & Crafts, et du travail réalisé par des artistes tels que Gaudi , Hector Guimard (créateur de nombreuses stations du métro parisien) ou Henri Julien Félix Rousseau (dit le douanier Rousseau). « On a également regardé les cultures proches de la nature, tels que les japonais et leurs jardins zen, ou encore le travail de l’architecte américain Franck Wright » Autre source d’inspiration : le visionnaire de l’architecture écologique, l’autrichien Friedensreich Hundertwasser , célèbre pour ses créations où les végétaux font partie intégrante des bâtiments.

Pour concrétiser le plan d’action durable, les équipes se sont inspirées de ces styles artistiques tout en réfléchissant également aux techniques actuelles d’habitats durables , telles que les maisons en bois, les techniques d’isolation thermique, etc.

Voici une esquisse des cottages réalisées en février 2009, et qui donne un aperçu du résultat de ce travail architectural. « Au fond, c’est le thème des jardins suspendus, avec ce grand mythe humain qui est de mélanger l’habitation avec la nature » commente Dominique Cocquet.


Début 2010, des maquettes ont été réalisées, avec des arbres de 8 à 12 mètres de haut sur les premiers étages.

Et voici un des concept-arts le plus récent, qui représente le village lacustre nord. « Ce sera tout de même un peu moins sauvage que ça, la végétation sera moins dense notamment au rez-de-chaussée, car il faudra laisser de la lumière aux futurs habitants ! Mais on est dans l’idée du rendu final » précise Dominique Cocquet.

L’équipe créative

La direction artistique est menée conjointement par la Walt Disney Imagineering à Glendale en Californie avec l’équipe de Joe Rohde (ancien lead designe de Disney’s Animal Kingdom) et le paysagiste urbaniste français Thierry Huau, qui a notamment travaillé activement sur la conception de Terra Botanica à Angers, un parc dédié au monde du végétal.


D’autres personnes viendront apporter leur talent au projet, à commencer par l’architecte Jacques Ferrier qui a été sélectionné après un concours pour concevoir le parc aquatique. Ce jeune architecte très impliqué dans les questions de développement durable, est l’auteur du Pavillon français lors de la dernière exposition universelle de Shanghai. Sont également intégrés à la création l’architecte Jean de Gastines (qui a notamment travaillé sur le centre Pompidou-Metz) et le groupe Patriarche & Co, tout deux ayant déjà travaillés pour le compte de Center Parcs.

« Ca va paraître un peu passionné, mais je pense qu’on a la meilleure équipe au monde… Grâce à la puissance de feu des connaissances techniques opérationnelles de nos deux sociétés, mais aussi grâce à ces professionnels qui ont tant de compétences et de créativité ! »

Notons que les Villages Nature ne seront pas thématisés en fonction des différents univers Disney. « Ce n’est pas l’intention actuelle, mais c’est possible » précise néanmoins Dominique Cocquet.

Le parc aquatique et le lagon géothermique

Séparé du reste du lac par une large retenue, le lagon géothermique aura une superficie d’environ 2500 m² . Il sera donc chauffé naturellement toute l’année, et fera partie du complexe du parc aquatique couvert, annoncé comme le plus grand en Europe !



Ce parc aquatique, qui sera une sorte d’Aqua Mundo revisité et amélioré avec piscines à vagues, toboggans et zones pour les enfants, sera protégé par une immense pyramide tronquée dont on pourra escalader les bords (qui seront des cheminements végétalisés) pour aller jusqu’au sommet ! « Il y aura des innovations assez fortes, mais je ne peux pas vous en dire plus » nous a-t’il soufflé en fin de réunion ! Sa surface devrait faire entre 7000 et 7500 m² . Dans une seconde phase, il est prévu de construire deux autres « attractions aquatiques ».

La société étudie la possibilité d’accueillir des visiteurs à la journée, hors clients des Villages Nature, sous réserve de la capacité à l’ouverture du complexe.


Cette vision de la pyramide, proposée par Jacques Ferrier, est encore un peu trop « industrielle » selon Dominique Cocquet qui assure qu’il y a encore du travail à faire sur les concepts. (Cliquez pour agrandir)

Les autres activités et animations

Bien entendu, le projet est probablement encore un peu trop naissant pour pouvoir donner une liste détaillée de l’ensemble des activités et animations dont pourront profiter les clients des Villages Nature. Mais une série de concepts et d’idées bien établies font déjà l’objet de toutes les attentions. Dominique Cocquet en a expliqué quelques-unes :

- les Jardins Extraordinaires : ce projet sera confié à Thierry Huau, il s’agira d’évoquer les jardins d’une manière symbolique comme une expression de la relation entre l’homme et la nature. Il s’agira d’une sorte de promenade de 650 mètres de long sur 60 mètres de large où les quatre éléments de la nature (l’eau, le feu, l’air et la terre) seront mis en scène à travers le choix des végétaux et d’autres éléments.

- la Ferme , un élément d’attractivité important pour les enfants, un espace consacré aux jardins nourriciers et fruitiers et aux animaux domestiques, avec une dimension à la fois pédagogique, mais également ludique.

- l’Ile de l’Aventure , une zone de 4 hectares construites dans la forêt dans laquelle les équipes créatives vont jouer avec la verticalité des arbres, la fantaisie, la présence de l’eau, pour concevoir une sorte de terrain de jeux géant, ludico-sportif qui pourra intéresser tant les enfants que les adultes. A noter que l’actuel parcours d’acrobranches sera conservé dans la forêt du bois des Grains (le long de la D231) qui deviendra une zone « sport aventures ».

- des kilomètres de cheminements dans le domaine, de différents types : parcours sportifs, parcours découverte, parcours culturels (avec la présence de l’art sur les circuits), promenade pédestre, pistes cyclables, etc.

- l’organisation d’événements thématiques en fonction des saisons : festival des fleurs, rencontres autour de la gastronomie (le vin, le fromage, etc.), concerts musicaux en plein air, démonstrations de groupes folkloriques, etc.

- le Forum , un amphithéâtre couvert où pourront être organisés conférences et concerts

- le centre de sports

- le centre de spa et fitness

- l’accès de nombreux commerces et restaurants , etc.

En outre, des synergies avec les collectivités locales seront mises en place pour proposer aux vacanciers de découvrir les sites touristiques de la région, on pense notamment à Provins ou au Château de Vaux-le-Vicomte.

Un agenda serré

Si le projet semble bien lancé, il reste encore quelques étapes au groupe avant la suite des événements : des acquisitions foncières restent à faire, les documents d’urbanisme doivent être mis en conformité, des recours de riverains sont envisageables et la société devra procéder à un débat publique divisé en une dizaine de réunions, etc. « Il reste encore beaucoup de travail, mais la mise en place des procédures est faite, des acquisitions sont en cours, et cela va encore nous prendre environ 2 ans pour terminer les études, lancer la commercialisation de la première phase dès l’automne prochain, avec un objectif de démarrage de travaux début 2013 pour une ouverture en deux temps : la première moitié avec le parc aquatique à l’été 2015 , et la seconde moitié à l’été 2016 ». A noter que l’évolution de la conjoncture économique pourra influencer sur l’ouverture du domaine.

Pour terminer…

Dans quelques mois, un site internet sera officiellement lancé, avec de nombreux documents (y compris des études techniques) et les premières informations à destination des futurs acquéreurs.

Pour en savoir plus:

Site d'Euro Disney SCA
Site du Groupe Pierre & Vacances Center Parcs
Site de Thierry Huau (Agence Interscene)
Site de Jacques Ferrier (Agence JFA)

Nous remercions Disneyland Paris pour nous avoir permis d'assister à cette présentation, ainsi que monsieur Cocquet pour le temps supplémentaire qu'il nous a consacré en fin de réunion.

Propos recueillis par François Mayné

Villages Nature - Euro Disney S.C.A. - - -

Tweet