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Un nouveau spectacle et un défi architectural pour la

23ième saison du Puy du Fou

Mise à jour : 15/05/11 - 23h42 Publié par François Mayné le 20 avril 2011, Dossier.
Ce 13 avril, le Puy du Fou a ouvert ses portes pour sa 23ième saison avec une volonté affichée d’émouvoir et surprendre les visiteurs du monde entier. C’est que le parc vendéen en a fait du chemin depuis ses débuts, devenant peu à peu une destination de court séjour, et désormais le 4ième parc français après Disneyland Paris, le Parc Astérix et le Futuroscope.

Nous avons eu l’occasion de rencontrer Laurent Albert , directeur général du Grand Parc et Nicolas de Villiers , Président de l’association et directeur artistique, lors de la présentation de la saison qui s’est déroulée début avril. Tout deux ont rappelé que le Puy du Fou était un parc original et atypique proposant une expérience unique aux visiteurs, tout en regrettant un léger déficit d’image, les clients potentiels français ayant quelques difficultés à décrire ce que propose réellement le parc.

En 2010, le domaine a connu une saison record en accueillant 1 472 000 visiteurs dont 1 098 000 dans le Grand Parc. « On continue de renforcer l’attractivité de la destination. Les visiteurs du grand-ouest revisitent le parc régulièrement, et nous en acquérons désormais de nouveaux venus de toute la France. 25% d’entre eux viennent sur 2 jours, le but est de basculer sur 50%, avec un objectif à 30% en 2011 » confirme Laurent Albert « Nous accueillons également entre 8 et 9% d’étrangers, en particulier les belges, les anglais et les néerlandais avec un bon taux de progression. Il faut savoir que l’ensemble de nos spectacles sont traduits en 6 langues étrangères en simultané grâce à des casques de traduction. »



De gros investissements pour une stratégie en 3D


Avec 48,66 millions d’euro de chiffres d’affaires (dont 39,63 pour le Grand Parc) l’année dernière, un chiffre en constante hausse, le Puy du Fou se donne les moyens d’investir régulièrement dans le développement de son offre et l’amélioration de ses services. C’est ainsi que 16 millions d’euro ont été investi en 2010 pour la construction d’un troisième hôtel – Les Iles de Clovis – et que près de 10 millions ont été dépensés cette année.

Il faut rappeler que l’ensemble du contenu du Puy du Fou, y compris bien évidemment la direction artistique des spectacles, est développé en interne, sans interventions extérieures ni sous-traitants. « Nous investissons sans aucun centimes d’argent public et nous n’avons pas d’actionnaires, et ce depuis la création du Puy du Fou. Nous avons donc une liberté créative qui nous permet d’aller dans toutes les directions, et c’est l’une de nos forces . » précise Laurent Albert. Et le parc est aujourd’hui un vrai moteur pour la région : 130 permanents, 900 saisonniers, 3200 bénévoles et 3500 emplois indirects. «L’absence de remontée de dividendes, c’est ce qui nous permet d’entretenir et d’enrichir notre modèle bénévolat-professionnel où la cohabitation se passe magnifiquement bien. C’est la culture de notre aventure ! » ajoute Nicolas de Villiers.

Laurent Albert poursuit « Notre avenir se décline sur une stratégie en 3D « avant de passer la parole à Nicolas de Villiers « La 3D au Puy du Fou, ce n’est pas la 3D à la manière de certains parcs qui vous font mettre des lunettes ! Le Puy du Fou est un parc atypique, un parc de spectacles vivants dans lequel on a pas de rollercoasters ni de manèges. Le premier D, c’est la densification, c’est à dire que nous allons toujours vers plus de créations, et la durée de visite va donc pouvoir s’allonger car plus l’offre dans le parc est riche, plus il y a de choses à voir. »

Laurent Albert précise « Il y a quelques années, le Puy du Fou était un parc régional qui se visitait en une demi-journée. Nous avons basculé dans les années 2000 à plus d’une journée de visite, et aujourd’hui, c’est un parc à visiter en 2 ou 3 jours. Nous sommes devenus une vraie destination de court séjour, c’est le second D. »

 Nicolas de Villiers poursuit « Le troisième D, c’est la diversification, c’est à dire élargir nos savoirs-faire. Nous savons faire du spectacle, nous savons organiser un parc de spectacles… Nous avons élargi récemment nos activités avec le Mystère de Noël, une ouverture hivernale, avec Puy du Fou Congrès qui nous permet d’accueillir les entreprises pendant et hors saison et avec Puy du Fou International, qui est une petite société filiale qui nous permet d’apporter un savoir-faire en terme de conseils à des porteurs de projets étrangers pour qu’un peu partout en Europe et dans le monde, le Puy du Fou puisse apporter un peu de son expérience. On propose ainsi de dessiner des parcs, c’est une expérience qui débute et qui est très prometteuse. »

« Puis enfin, nous créons en interne de nouvelles académies avec l’Académie junior du Puy du Fou, avec en tout 24 écoles qui forment à peu près 500 jeunes tout au long de l’année à tout les savoirs-faire liés aux spectacles que nous avons développé, c’est à dire en théâtre, en équitation, en escrime, etc. »

Le Puy du Fou, c’est donc 7 grands spectacles vivants , plusieurs spectacles de nuit, 3 hôtels comptabilisant 204 chambres et 1000 lits (la Citée Nocturne), sans oublier le plus grand spectacle nocturne au monde : la Cinéscénie dont nous parlerons un peu plus bas. Et pour pallier à son éloignement des grandes villes (à 2h30 de Paris en TGV), le parc a mis en place depuis 2010 des navettes tournantes (3 par jour) qui relient la gare TGV d’Angers.

Le Signe du Triomphe


La grande nouveauté de l’année, véritable locomotive selon les propres termes de Laurent Albert, est un nouveau spectacle baptisé « Le Signe du Triomphe ». Présenté depuis le 13 avril au sein du Stadium Gallo-Romain de 7000 places, il dure une quarantaine de minutes avec un scénario très interactif qui oppose deux camps : les romains et les gaulois, ces derniers voulant se rebellant contre l’envahisseur dans une période où l’Empire romain était en perdition.


« On a voulu jouer sur cette période historique pour permettre au public de prendre parti pour un camp ou pour un autre. Il est possible qu’il choisisse de manière spontanée tel groupe par rapport à un autre, et le scénario ainsi que la mise en scène s’adapteront à ce moment là aux réactions dans les tribunes. Le but est que le public soit extrêmement participant lors de chaque spectacle. » précise Nicolas de Villiers.

L’histoire en elle-même nous plonge au 3ième siècle après J-C. « L’ambiance est électrique. Face à la tribune du gouverneur, le peuple de Gaule bouillonne. Les altercations s’enchaînent et le public est pris à parti, les cris et les huées fusent dans l’arène : le Gouverneur est conspué. »

« Au cœur de la réplique du Colisée de Rome, quelques prisonniers sont condamnés à remporter les jeux du cirque pour sauver leurs vies. Le gouverneur va tout faire pour les en empêcher. Sans le soutien des spectateurs, ils ne pourront pas gagner.. Galvanisés, ils seront invités à aider les Gaulois à renverser le cruel Gouverneur Romain. Chacun leur tour, les Romains et les Gaulois vont tenter de gagner la faveur du public qui devra choisir son camp. Combats de gladiateurs, courses de chars, attaques de fauves et parades d’animaux exotiques s’enchaînent. »

Un défi architectural et une grande première depuis 2000 ans: le Velum


C’est l’architecte du Grand Parc, Christophe Rabiller , qui nous explique cette nouveauté plutôt surprenante : « Il s’agit d’un dispositif assez extraordinaire, car nous avons réinventé un système qui existait il y a de cela 2000 ans dans la majorité des amphithéâtres de l’Empire romain. »

Ce toit de toile de 6000 m² , qui est suspendu au dessus des gradins afin de protéger le public du soleil, est une réplique du système cinématique conçu par les architectes romains pour couvrir les arènes, et qui avait disparu jusqu’à aujourd’hui. « C’est révolutionnaire, car depuis 2000 ans, on s’interrogeait sur comment cela pouvait fonctionner sur des amphithéâtres de cette taille-là. On s’est appuyé sur une étude qu’à mené René Chambon, ingénieur des Arts et Métiers, qui s’interroge sur cette question depuis 2003. » Il lui aura fallu plus d'un an de recherche, de collecte des écrits anciens, d’équations et de maquettes pour percer le mystère et comprendre le système de déploiement et repliement de la toile, calculer le poids de la structure et la résistance des matériaux… 

En 2008, le Puy du Fou et René Chambon unissent leurs efforts. Le travail a été long, car près de 5 ans ont été nécessaires pour la conception et la réalisation de ce projet. Nicolas de Villiers ajoute « Nos ingénieurs ont redimensionné et recalculé ce velum pour qu’il fonctionne en direct et se déploie en une trentaine de secondes au dessus de la tête des spectateurs. Et nous avons étudié toute la structure pour qu’elle puisse supporter l’ensemble. C’est un projet vraiment extraordinaire, tant dans sa durée de réalisation, car le chantier s’est déroulé dans un temps record, que pour la difficulté technique à le concevoir ». Car il faut savoir que la toile ne sera pas suspendue par des attaches, mais déployée entre deux anneaux d’acier supportés par un astucieux et complexe système de câbles, qui fait de cet ouvrage un élément unique au monde, qui sera qui plus est mis en scène plusieurs fois par jours..


Comme pour les autres spectacles du Grand Parc, le Puy du Fou a mis au point une musique originale pour Le Signe du Triomphe, avec le jeune compositeur français Frédéric Dunis . Celle-ci sera adaptée à l’interactivité du spectacle afin de suivre les réactions et les émotions du public. « C’est une musique à choix multiples. Nous avons organisé l’ensemble du spectacle et sa bande sonore en fonction des choix du public. » L’enregistrement s’est déroulé en République Tchèque, avec l’Orchestre philharmonique de Prague composé de 80 musiciens et d’un ensemble de 40 choristes.

La logistique du spectacle est impressionnante : 350 costumes créés (chaque acteur en enfilera en moyenne 3 durant une représentation), une douzaine de fauves (dont 8 simultanément) dressés par Thierry Le Portier, une course de 4 chars à 4 chevaux, etc.

La Cinéscénie 2011 : 375 000 spectateurs attendus


L’incroyable spectacle nocturne qui a fait la renommée et la fierté du Puy du Fou entrera de son côté dans sa 34ième saison avec quelques petits changements au programme. Les tableaux mettant en scène les deux guerres mondiales seront ainsi totalement réinventés. Une nouvelle musique originale composée par Nick Glennie-Smith et de nouveaux effets spéciaux saisissants verront également le jour pour susciter encore plus d’émotions chez les visiteurs.

La Cinéscénie, c’est une scène de 23 hectares, 1 200 comédiens, 120 cavaliers, 80 techniciens, 400 personnes pour l’accueil et la sécurité du public, 8 000 costumes, 800 pièces d’artifice par soir, 2 500 projecteurs, 150 jets d’eau nouvelle génération (de 30 mètres de haut) et autres aquaflammes et scènes flottantes…

Le spectacle sera joué du 4 juin au 10 septembre devant un public de 14 000 personnes par représentation. Et durant l’été, le 10 millionième spectateur sera accueilli dans les tribunes !


Les Étoiles du Sport


Les Étoiles du Sport rassemblent chaque année des Champions français d’exception autour d'un projet unique et fédérateur, véritable exemple de solidarité intergénérationnelle : "Les champions d'aujourd'hui parrainent les champions de demain". Du 9 au 13 mai 2011, le Puy du Fou accueillera l’université des Étoiles du Sport, moment unique pour analyser et partager les secrets de la performance.

Entre entraînements et séances plénières, les champions se préparent aux grandes échéances internationales autour d’ateliers pratiques et de témoignages d’expériences vécues par les plus grands dans leurs métiers respectifs : athlètes confirmés, entraîneurs, agents, avocats, journalistes ou chefs d’entreprise. Une université unique au monde ; témoigner pour partager son expérience. Échanger pour que l’expérience ne soit pas perdue. Un moment privilégié et une occasion unique permettant d’échanger avec les jeunes de l’Académie Junior du Puy du Fou, partager avec les athlètes des spectacles du parc et s’immerger dans l’esprit du Puy du Fou à travers des découvertes, des visites et des épreuves inédites. Les visiteurs chanceux auront peut-être l'occasion de vibrer pour les spectacles du Puy du Fou aux côtés de leurs sportifs préférés.

Entretien avec Laurent Albert et Nicolas de Villiers


NewsParcs : Vous avez en début d’année commander une enquête auprès de l’institut de sondage Opinionway afin de connaître les habitudes des français dans les parcs de loisirs. Pour quelle raison ?

Laurent Albert : Nous faisons régulièrement des sondages à la sortie du Grand Parc avec un organisme spécialisé. Nous nous développons beaucoup depuis ces 3 dernières années, avec une augmentation d’environ 10 à 14% de notre fréquentation chaque saison. Et avec une question : allons-nous poursuivre cette progression dans les 5 ans à venir ? Va t’il y avoir des effets dus à la crise économique et touristique ? On voulait en même temps nous interroger sur nos sondages, et vérifier si ils étaient fidèles à la réalité. Et cela s’est vérifié par exemple avec la note de satisfaction globale du Puy du Fou, mesurée à 95% par Opinionway, et à 94% sur l’année 2010 lors de nos sondages.

NP : Depuis combien de temps travaillez-vous sur Le Signe du Triomphe, et sur cet incroyable velum ?

LA : Il faut compter en moyenne pour chacun de nos projets entre 4 et 5 ans de développement. On cherche les idées fortes, et je dois dire que celle du velum était plutôt osée ! On a passé tellement d’heures là dessus, on en a fait des cauchemars ! C’était un peu de la folie, mais si c’était à refaire, on serait partant. Notre projet actuel le plus éloigné est en 2016, mais il peut y avoir certains décalages dans nos développements en fonction de toute une série de choses, selon nos recherches et les opportunités de création notamment.

NP ;: Qu’est-ce qui pourrait influencer vos projets par exemple ? Les avis des visiteurs par exemple ?

LA : Oui, clairement ! Nous ne faisons pas que des recherches techniques et artistiques, nous observons également nos visiteurs ! Le velum, c’était surtout car il était nécessaire d’ombrager les tribunes lors des journées ensoleillées. Comment pouvait-on couvrir le stadium ? La solution du velum est venue car elle est historiquement justifiée, tout en répondant aux critiques de nos visiteurs. Certains nous demandent plus de chambres d’hôtels, d’autres souhaitaient un accès facilité vers la gare d’Angers, ce qu’on a fait avec des navettes qui circulent désormais 3 fois par jour. Ecouter nos visiteurs, c’est quelque chose d’important. C’est compliqué de créer, il faut avoir des idées… Et heureusement nous en avons dans nos cartons !

NP : Vous avez émis le souhait d’augmenter la capacité hôtelière. Combien de projets avez-vous à ce niveau ?

LA : On a au total 6 projets d’hôtels thématiques, dont 3 ont déjà été réalisés. Ce qui nous fait rêver, c’est la thématisation, c’est pas le nombre de chambres ou le nombre de lits. Nous n’avons pas encore de planning défini, mais cela peut se faire rapidement, car nous sommes très réactifs. Il nous faudrait environ 18 mois pour construire un hôtel.

NP : Quels sont les thèmes que vous pourriez développer ? Les mêmes que dans le Grand Parc ?

LA : L’avantage, c’est que nous sommes sur un thème fort qui est celui de l’histoire de France. C’est vaste et très varié, et on a déjà 3 très beaux thèmes à développer.

Nicolas de Villiers : C’est une mise en scène de l’histoire que nous faisons. C’est infini, car pour vous citer un exemple, il y a 10 manières de mettre en scène le Moyen âge ! Et ce y compris dans une thématisation d’hôtel car on peut s’inspirer de faits réels puis romancer une histoire dans l’architecture. Nos 3 projets sont dessinés et prêts, maintenant on a encore beaucoup d’idées, donc on pourrait en créer 15, ce ne serait pas un problème !

NP : Quelle est la capacité d’extension du Puy du Fou ?

NDV : Le Grand Parc fait environ 55 hectares, mais on a encore à peu près 350 hectares de terrains à développer.

NP : L’investissement de la saison 2011 se chiffre à 10 millions d’euros. Outre Le Signe du Triomphe et les changements dans la Cinéscénie, quels seront les autres nouveautés / aménagements ?

NDV : On aura plusieurs nouveaux points de restauration. Puis nous allons améliorer les services : les navettes, un parking dédié aux camping-cars – nous en accueillons parfois jusqu’à 800 par jour -, de nouveaux équipements d’accueil, des panneaux d’informations lumineux, un nouveau poste de secours, une location de poussettes ou encore des consignes. Le but est de développer autour de nos créations artistiques toutes une série de services pour nos visiteurs.


NP : Est-il possible qu’à l’avenir, le Puy du Fou fasse plus que des grands spectacles ? Allez-vous développer d’autres types de divertissements ou d’activités ?

NDV : On ne se l’interdit pas, mais notre stratégie implique qu’on ne fera jamais de rollercoaster par exemple. Nous sommes ouverts à d’autres types d’expériences, tout en conservant l’une de nos spécificités qui est de ne pas avoir de files d’attente.

LA : Mais si un mode de transport permet de véhiculer une expérience et une émotion au service d’un scénario ou d’un spectacle, oui on le fera ! Il faut que cela soit justifié au niveau scénique et au niveau artistique. Il y a beaucoup de choses à faire c’est vrai, et on sera limité au niveau de nos spectacles à un moment donné…

NP : Quelques mots sur la Cinéscénie ?

NDV : Nous allons recréer deux scènes et les compléter par une nouvelle trame sonore. On fait évoluer le spectacle de telle sorte qu’on ne soit plus dans un modèle de spectacle avec des tableaux qui se succèdent, mais plutôt dans un grand plan séquence d’un film, sans coupures.

NP : De combien de personnes se compose l’équipe artistique ?

NDV : On est pas très nombreux pour l’idée de départ, mais plus on avance dans le projet plus on élargit l’équipe. On est rapidement une quinzaine sur un sujet. Il y a l’architecture, les costumes, les décors, les machineries, le dressage d’animaux, etc. On agrège à notre équipe de base un certain nombre de compétences spécialisées. Et nous avons une règle : tout le monde peut s’exprimer sur tout, c’est un petit plus qui pousse à la créativité.

NP : Vous avez parlé de déficit d’image. Concrètement, quelles sont les actions que vous allez mettre en place cette année pour le combler ?

LA : D’abord, on va communiquer de manière importante, notamment dans le métro parisien ou en sponsorisant une émission de TF1 « Une famille d’explorateurs ». Puis nous comptons beaucoup sur les relais, les comités d’entreprises, les groupes scolaires, etc. Avec l’étude d’Opinion Way, on a vu que le bouche à oreille est le plus important pour le Puy du Fou. Souvent, des visiteurs viennent nous voir sans vraiment connaître le contenu que l’on propose. Le but pour nous est de parler de ce qu’on est, un lieu de spectacles sans files d’attente, un leu plein d’émotions, un parc original et atypique.

NP : Quelle est la fréquentation que vous espérez pour 2011 ?

LA : Je pense que nous allons dépasser les 1,5 million de visiteurs, mais vous savez nous ne faisons ni une course à l’argent ni une course aux visiteurs. On préfère se concentrer sur la qualité et l’émotion de ce que l’on présente, sur l’expérience de visite. Notre première récompense, c’est de voir nos visiteurs satisfaits à la sortie du parc chaque soir. On a la chance d’être récompensés par notre travail et par nos visiteurs.

NDV : Ce qui nous amuse, c’est la course à la création. Nous n’avons personne qui nous pousse, c’est nous qui avons envie de créer des choses uniques et originales.

NP : Le Puy du Fou est-il une destination familiale à part entière ?

NDV : Oui, les spectacles du Grand Parc sont accessibles aux enfants dès 2 ans. Près de 25% de nos visiteurs sont des enfants et je peux vous dire que la plupart de nos futures nouveautés leur seront destinées principalement. A savoir également que les taux de satisfaction des familles sont très élevés, et que nous accueillons de plus en plus de groupes scolaires. Nous proposons à ce sujet plusieurs ateliers pédagogiques, de la fauconnerie à l’architecture médiévale.

LA : Notre image est plus ‘’senior’’ que ‘’enfant’’ on va donc y remédier avec plus d’animations, comme des photographes qui viendront les mettre en costumes… les idées ne manquent pas !

NP : Merci à vous pour vos réponses !


Pour le calendrier d’ouverture et les informations pratiques, rendez-vous sur le site du Puy du Fou.
Puy du Fou - - -
L'auteur François Mayné François Mayné Directeur de la publication » contacter
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Puy du Fou (Parc d'attractions)
France Site : www.puydufou.com

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